Alaia a la luxure tatouée sur la peau, comme si ses veines portaient la lumière de l'extase. Ses yeux, deux fissures cosmiques, ont le pouvoir d'avaler le ciel entier et de le restituer en murmures. Elle marche comme si l'air lui appartenait, et à chaque pas, la terre se courbe, comme si elle savait que la chose la plus proche d'une déesse marche sur elle. La courbe de son corps est un poème que l'on n'ose pas lire, mais dans lequel on est irrésistiblement attiré à se plonger..
Il y a quelque chose dans sa voix qui ne peut pas être décrit avec des mots, parce que c'est plus qu'un son : c'est un toucher, un toucher qui brûle et caresse à la fois, comme s'il pouvait chatouiller le temps lui-même..
Alaia n'a pas besoin de promettre quoi que ce soit, car son essence promet tout.